Pierre-Louis Barassi, un centre multifonctions
15/08/2020Qu’est-ce qui te manquait pour avancer dans tes études avant le confinement ?
« Pour être cash, la volonté. Quand tu t’entraînes de manière soutenue comme nous, tu rentres vers 15h30, ensuite tu vas parfois en cours car le présentiel est compliqué. Tu n’as qu’une envie c’est de te reposer, récupérer au maximum. La récupération et parfois la kiné font parties intégrantes de notre quotidien. Honnêtement, c’est plus une question d’y arriver à s’y mettre dans la tête. Il faut être capable de switcher entre le rugby et les études rapidement. Je sais que certains le font facilement, de mon côté j’ai du mal. Mais pendant le confinement, j’ai su m’organiser ».
Comment as-tu eu le déclic ?
« Ce n’est pas un déclic car finalement j’ai eu plus disponibilités pendant le confinement. Les cours se sont faits par visio. Lorsqu’un prof donnait un créneau horaire, je priorisais mes cours vis-à-vis des autres choses puisque je pouvais faire mon sport quand je le souhaitais. L’objectif était pour le rugby de se maintenir en forme ou de gagner en forme physique et j’avais toute la journée pour réaliser les exercices. Pendant le confinement, à mes yeux, en premier lieu venait les études et ensuite le rugby ».
Qu’est-ce qui te pousses à faire autre chose ?
« A la base, il y a deux raisons pour lesquelles je fais des études. Premièrement, une certaine fierté personnelle pour dépasser l’image du sportif qui ne sait rien faire d’autre que son sport. J’avais envie de casser cette image. Ensuite, une carrière peut s’avérer très courte alors il faut voir au long terme et ainsi assurer ses arrières. Il faut alors mettre à profiter du temps pour travailler, étudier et de cette manière l’après carrière se passera plus simplement ».
Cela te permet également une ouverture sur le monde
« Exactement ! C’est la troisième raison de mon envie de faire des études. Entre guillemets, je pratique un cours dit « normal », c’est-à-dire côtoyer des jeunes de mon âge qui ne sont pas sportif de haut niveau. Cela fait du bien et permet de souffler à côté du rugby ».
Quel est l’objectif après l’obtention de ton diplôme ?
« J’aimerai continuer en faisant un master. Ensuite, j’ai très envie de travailler dans l’immobilier et du coup je me dis que cela peut être pas mal de rajouter un bagage et de l’expérience à mon cursus ».
Pourquoi es-tu attiré par l’immobilier ?
« C’est bête mais je ne sais pourquoi mais j’adore ça depuis longtemps. J’aime l’immeuble, l’architecture et d’une certaine façon la rencontre humaine puisque ce domaine permet d’échanger avec énormément de gens. Puis, c’est un domaine dans lequel je pense pouvoir commencer dès maintenant en plaçant des billes pour plus tard ».
Niveau immobilier, tu es servi à Lyon
« C’est ça, franchement j’apprécie énormément à Lyon les immeubles de style haussmannien. Pour tout dire, je ne pratique pas beaucoup l’immobilier sur Lyon car c’est un cercle assez fermé. Néanmoins, je garde cela comme un objectif à long terme. Aujourd’hui, je préfère démarrer sur Narbonne, de là où je viens, et je pense pouvoir développer un réseau plus important là-bas ».