Ligue Nouvelle Aquitaine
30/03/2020Ligue Nouvelle Aquitaine
Siège : 44 rue de Branlac, 33170 Gradignan
59 salariés
379 clubs
12 départements
Budget 5 239 750 €
Mode Compétition activé
Le vice-président de la Ligue en charge des compétitions, Pascal Cazeaux, pose clairement le défi qu’il a dû relever pour dessiner la nouvelle carte des compétitions régionales. « Les compétitions étant un outil de formation, elles doivent prendre en considération l’évolution de nombre de clubs actifs et de leur niveau de formation sportive. Il fallait aussi réunir les compétitions des six anciens Comités territoriaux avec autant de règlements et de fonctionnements différents. On est partis d’une page blanche. Il fallait à la fois respecter les contraintes fédérales et préserver les niveaux sportifs de chacun sur une région énorme. » À La Ligue, on essaie de contenter le plus grand nombre avec de nouveaux aménagements sur la saison prochaine. Michel Macary : « On est en réflexion permanente. On retourne une nouvelle fois en mars dans les clubs pour continuer les échanges sur ce sujet. »
La Ligue a donc décider de porter un projet de construction de ces compétitions régionales afin de les adapter à la configuration actuelle du rugby des régions : Le Rugby Régional D’Abord. Un programme sur 3 saisons ayant pour objectifs :
- De construire une réelle pyramide de compétitions.
- De valoriser la sportivité.
- De préserver le rugby rural.
- De prendre en compte les particularités locales.
- De mettre en valeur les phases finales de ligue.
- De préserver les championnats de France.
- De construire des règlements sportifs valorisant la formation.
- De préserver l’identité des clubs.
- Développer les actions de formation.
« Certains de ces objectifs sont en cours de réalisation, d’autres vont être mis en oeuvres lors de la saison 20 21, y compris des nouveautés réglementaires » aime conclure Pascal Cazeaux.
2023, Chiffre clé
Le Matmut Atlantique de Bordeaux accueillera au minimum quatre rencontres lors de la prochaine Coupe du monde. L’implication de la région ira bien au-delà. Le premier chantier a été l’identification des camps de base candidats (11). Le second, le plus important, débute désormais avec la mise en place d’une organisation, d’animations, d’une dynamique. Un des axes du POS. 2023 doit permettre aux clubs de se préparer structurellement à l’aprèsCoupe du monde, avec un boom espéré de nouveaux licenciés. Le Comité local de coordination est ainsi déjà créé.
Trois questions à Damien Ressiguié
Comment avez-vous organisé la mise en place anticipée des CTC ?
On a d’abord réalisé un diagnostic large dès l’été 2018 avant un gros travail de proximité. On a visité 261 clubs en quatre mois, organisé des réunions techniques pour que chacun construise son SWOT (anglicisme pour Forces, Faiblesse, Opportunités et Menaces). Au 1 er octobre, ils devaient avoir identifié trois objectifs prioritaires. Les problèmes d’effectifs – de joueurs et d’éducateurs sont leur principale inquiétude.
Comment les clubs réagissent-ils à ce nouvel élan ?
Tous nos CTC ont reçu un super accueil, grâce à la préparation de cette mise en place. Les clubs réalisent l’intérêt qu’on leur porte. On leur a permis de réfléchir à leur propre situation. On a aujourd’hui une politique de bassins avec des clubs qui communiquent. Ce n’était pas toujours le cas avant.
La diversité des cas selon les zones complique-t-elle la tâche des CTC ?
On n’est pas partis sur un modèle idéal. Le CTC a une liberté pédagogique et d’action. Le dispositif mis en place est de plus en plus approprié. Le meilleur est à venir puisqu’ils vont créer des outils et une émulation nouvelle.