Camille Chat : « Le déclic au Stade de France »
22/01/2021Quels ont été vos débuts avec le rugby ?
Dans la famille, nous n’étions pas très rugby. Je suivais surtout le foot et l’AJ Auxerre. Un jour, nous sommes allés voir l’équipe de France de rugby au Stade de France. Il y avait une superbe ambiance. Cela m’a impressionné. Je rêvais de pouvoir faire pareil. C’est le déclic qui m’a fait vouloir devenir pro un jour.
Quand a démarré votre aventure en sélection ?
Il y a eu d’abord le championnat d’Europe M18 à Grenoble. En plus de la fierté de représenter mon pays, cela traduisait un objectif personnel. J’ai par la suite connu des sélections M19 et M20 avant la grande équipe de France, même si je n’ai encore pas glané de titres en Bleu. Mon destin est lié à celui de Dimitri Szarzewski ; lors de la Coupe du monde 2015, il est en Bleu, moi je débute en pro, je joue de plus en plus en club. Il arrête sa carrière internationale après ce Mondial et quatre mois après, je me retrouve à disputer le 6 Nations. Un mélange d’émotions et d’interrogations tant c’est allé vite. Aujourd’hui, Dimitri est en charge de la défense au Racing 92 et me distille toujours des conseils.
Quels objectifs vous fixez-vous ?
Réussir 100 % au lancer ! Réaliser de gros plaquages ou gratter un max de ballons aussi. L’idée est de progresser secteur par secteur pour mon bien et celui de l’équipe. J’aimerais être champion de France, d’Europe et, surtout, participer au Mondial 2023 en France. À moi de toujours tout donner pour atteindre ces objectifs élevés.
Que disent vos proches de vous ?
Que je suis gentil, avec du caractère. Je pense qu’ils apprécient ma simplicité. Je sais d’où je viens et je n’oublie pas les gens qui m’ont fait grandir. Quand je commence quelque chose, je vais au bout. Qu’il s’agisse du travail ou des bonnes choses de la vie dont il faut savoir profiter de temps en temps.
On vous sent proche de votre famille…
Le fait d’être à Paris, donc à 1 h 30 d’eux, me permet d’aller assez souvent les voir. J’ai un rapport fort avec mes parents qui sont mes piliers, ceux qui me permettent de garder le cap. Mon papa me suit beaucoup et m’aide à gérer ma carrière. Ils savent me dire quand ça va bien et aussi quand je sors du cadre afin de me remettre dans le droit chemin.
Avez-vous déjà une idée de quoi sera fait votre après-rugby ?
J’ai un Bac pro chaudronnerie, passé quand j’étais au Pôle France à Marcoussis. Je ne sais pas encore vers quelle voie aller. Mélanger peut-être quelques-unes de mes passions comme la restauration, la nature, la préparation physique… J’ai plein d’idées en tête !